L’amour au cœur de l’enfer. Deux êtres tombent de passion l’un pour l’autre en plein cauchemar dès camps d’extermination de l’Allemagne nazie. Avec cette force inégalable, ils vont tout faire pour s’en sortir et essayer de construire, sur les ruines laissées par cette aventure cauchemardesque, une vie heureuse, si tant est que cela soit possible.
Le roman de Heather Morris, Le tatoueur d’Auschwitz, est basé sur une histoire vraie, ce qui tend à accorder encore plus de puissance au récit du livre.
Car, il faut le dire, littérairement, le roman est loin d’être parfait. Le style est plat, les enchaînements sont un peu rapides, les personnages réagissent de manière très étrange, à tel point qu’il semble y avoir parfois des passages ou le temps semble accéléré.
Mais il est des romans pour lesquels le message est si puissant et si éternel qu’il dépasse tous les critères traditionnels d’appréciation d’un livre. C’est le cas pour le tatoueur d’Auschwitz.
Quoi de plus beau, de plus puissant, de plus dévastateur, de plus vivifiant que l’amour trouvé là où rodent la mort, les cendres et les restes d’une barbarie sans nom ?
Le roman de Heather Morris n’est pas beau. Il est vrai. Et c’est ce qui crée sa beauté. Il n’est pas parfait. Mais il écrase tout de par son message. Et ça efface toute imperfection.
C’est un roman spécial, que l’on doit apprécier spécialement, parce qu’il aborde des événements que l’on espère de l’ordre du passé et impossibles à la réitération.
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